
5 erreurs à éviter en immobilier au printemps
5 erreurs à éviter lorsqu’on achète ou vend rapidement au printemps
Ce printemps, le marché immobilier s’accélère : forte demande, compétition accrue et rythme soutenu. Pour réussir votre transaction sans regret, il est essentiel d’anticiper les pièges les plus courants. Dans cet article, nous verrons comment éviter de surévaluer votre bien ou de surpayer, pourquoi il ne faut jamais bâcler l’inspection et les vérifications, comment tirer parti du rythme saisonnier sans se précipiter, pourquoi préparer vos finances est primordial, et enfin comment optimiser la présentation pour convaincre vite et bien.
1. Surévaluer son bien ou payer trop cher
Pour les vendeurs, il est tentant de lister son logement à un tarif élevé dès le début, espérant négocier à la baisse par la suite. Or, un prix trop élevé fait fuir les acheteurs avertis et allonge la durée de mise en vente, laissant planer un doute sur l’état du bien (afonsorealestate.com). De plus, multiplier les ajustements de prix à la hausse ou à la baisse (effet « yoyo ») peut exclure votre annonce des recherches ciblées et nuire à la crédibilité du bien (bras-immobilier.fr).
Pour les acheteurs, sous l’effet de la pression printanière, la précipitation peut conduire à accepter un prix supérieur à la valeur réelle du marché. Une étude montre que l’absence de repères solides (comparatifs, ventes récentes) expose à un surpaiement pouvant représenter plusieurs milliers de dollars (Better Homes & Gardens).
2. Négliger l’inspection et les diligences raisonnables
Acquérir ou céder un bien à la hâte ne doit jamais signifier ignorer les contrôles essentiels.
Inspecter avant la mise en vente : un vendeur qui réalise une inspection pré-listing anticipe les réparations à prévoir, évitant les surprises et les renégociations de dernière minute (LinkedIn).
Faire son devoir de diligence en tant qu’acheteur : oubliez le simple coup d’œil furtif ; un passage en revue complet (toiture, plomberie, électricité) prévient les frais imprévus qui peuvent grever votre budget post-acquisition (leblanctremblay.com).
3. Ignorer le rythme et la saisonnalité du marché
Le printemps est la période la plus active de l’année :
Pour vendre, poster votre annonce dès fin mars maximise les visites et réduit le délai de vente. Les biens listés durant la « meilleure semaine » printanière se vendent en moyenne 9 jours plus vite (realestateexperts.net).
Pour acheter, gardez en tête qu’après le pic de la saison, l’offre se densifie et les prix peuvent baisser légèrement à la fin du printemps (WSJ). Agir trop tard expose à une compétition plus féroce ou, au contraire, à moins d’options intéressantes.
4. Ne pas préparer ses finances et obtenir une préapprobation
Une transaction rapide requiert des bases financières solides :
En tant qu’acheteur, obtenir une préapprobation hypothécaire avant de chercher un bien renforce votre crédibilité et accélère la conclusion de l’offre (Tiveron Law PLLC).
En tant que vendeur, s’assurer que les acquéreurs disposent d’un financement valide permet d’éviter les offres tombant à l’eau et de sécuriser la vente sous 30 jours (capifrance.fr).
5. Omettre la préparation et la présentation optimale
La première impression est décisive :
Home staging et qualité des visuels : des photos professionnelles et une mise en scène soignée suscitent plus de visites et augmentent le nombre d’offres (CRT Bourgogne).
Accessibilité pour les visites : un vendeur qui limite les créneaux ou les jours disponibles fait fuir les acheteurs pressés (Ace Realty).
Description et canaux de diffusion : un texte captivant, bien référencé et partagé sur les plateformes adaptées (portails, réseaux sociaux) optimise la visibilité (CRT Bourgogne).